La guérison par le Coran (audio)

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La guérison par le Coran (audio)

Allâh a décrit le noble Coran comme étant une guérison, un remède pour les poitrines et ce qu'elles contiennent, le coran est un antidote, un médicament pour les maladies, les troubles qui touchent et frappent les gens et leurs cœurs.

 

Tout ce par quoi le cœur de l'être humain peut être affecté, contaminé et bien son remède efficace et salutaire se trouve dans le livre d'Allâh.

 

Et encore plus que cela le coran nous cite les maladies et les remèdes, le coran nous cite différents types de mal et les différents types de remède, on trouve dans le livre d'Allâh un exposé limpide un diagnostic clair des maladies du cœur et quelles sont leurs conséquences néfastes, leurs effets nocifs et également on trouve dans le livre d'Allâh le remède salutaire et bénéfique, la guérison effective et tout cela dans de nombreux versets.

 

Mais comment le Muslim (homme ou femme) doit-il utiliser le livre d'Allâh pour se guérir ?

Nous savons tous que le livre d’Allâh est une guérison pour les gens, une guérison pour les cœurs et c’est ainsi qu’Allâh Le Tout-Puissant a décrit son noble livre, le Coran, dans de nombreux versets.

 

Comme quand il nous dit (traduction rapprochée) :

 

«Ô gens! Une exhortation vous est venue, de votre Seigneur, une guérison de ce qui est dans les poitrines, un guide et une miséricorde pour les croyants.» (Sourate Yunus verset 57)

 

Et Allâh nous dit également (traduction rapprochée) :

 

«Nous faisons descendre du Coran, ce qui est une guérison et une miséricorde pour les croyants. Cependant, cela ne fait qu'accroître la perdition des injustes.» (Sourate Al isra verset 82)

 

Et également, on peut citer la parole d’Allâh quand il nous dit (traduction rapprochée) :

 

«Si Nous en avions fait un Coran en une langue autre que l'arabe, ils auraient dit : "Pourquoi ses versets n'ont-ils pas été exposés clairement? quoi? Un [Coran] non-arabe et [un Messager] arabe?" Dis : "pour ceux qui croient, il est une guidée et une guérison". Et quant à ceux qui ne croient pas, il est une surdité dans leurs oreilles et ils sont frappés aveuglement en ce qui le concerne; ceux-là sont appelés d'un endroit lointain». (Sourate al fusilat v 44)

 

Ainsi, Allâh a décrit le Coran comme étant une guérison, un remède pour les poitrines et ce qu’elles contiennent.

 

Le Coran est un antidote, un médicament pour les maladies, les troubles qui touchent et frappent les gens ainsi que leurs cœurs.

 

Tout ce par quoi le cœur de l’être humain peut être affecté, contaminé, son remède efficace et salutaire se trouve dans le livre d’Allâh.

 

Et encore plus que cela, le Coran nous cite les maladies et les remèdes.

 

Le Coran nous cite différents types de mal et les différents types de remède.

 

On trouve dans le livre d’Allâh un exposé limpide, un diagnostic clair des maladies du cœur et quelles sont leur conséquences néfastes, leurs effets nocifs. Et également on trouve dans le livre d’Allâh un remède salutaire et bénéfique, la guérison effective, et tout cela dans de nombreux versets.

 

Et c’est pour cela que Qatada رحمه الله, un célèbre savant ancien dans l’interprétation du Coran a dit :

 

«Assurément, il y a dans le Coran, votre maladie et votre remède.»

 

Votre maladie ce sont les pêchés.

 

Quant à votre remède, c’est le fait d’implorer le pardon d’Allâh, al istighfar.

 

Ainsi, le Coran a évoqué la maladie et son remède.

 

Le Coran a évoqué différents types de maladie par lesquels les gens sont touchés : Le Coran a évoqué des maladies touchant au corps et des maladies touchant au cœur.

 

On retrouve dans le livre d’Allâh l’énumération de l’un et de l’autre.

 

Que ce soient des maladies ayant attrait au cœur ou au corps.

 

Concernant les maladies du cœur, et c’est ce qui nous intéresse, elles sont de deux sortes :

 

les pulsions (shahawat)

les ambiguïtés (shoubouhat).

 

Les ambiguïtés,

 

pervertissent la compréhension religieuse, elles vont secouer la personne dans sa perception de la religion, dans sa compréhension de l’islam.

 

Ainsi son interprétation de la religion islamique va s’en trouver corrompue, déviée, pervertie.

 

Les pulsions,

 

elles, vont pervertir la volonté, l’objectif à atteindre, le but de la personne.

 

Au lieu d’accourir vers le bien, au lieu d’accourir vers les adorations pieuses, la bienfaisance, la personne va se diriger vers le mal et les péchés.

 

Son cœur va s’orienter vers le mal, vers la perversité et les fautes, au lieu de viser les bonnes actions, le bien et la piété.

 

Un point important également auquel nous devons prêter toute notre attention, c’est le fait que le cœur, quand il est malade, que cette maladie soit liée aux ambigüités ou aux pulsions, cette maladie va se transmettre et se propager dans l’ensemble du corps, l’ensemble des membres et des organes seront contaminés.

 

Tout comme le cœur, quand il est en bonne santé, orienté dans la voie droite, cette rectitude, cette piété, va se transmettre à l’ensemble du corps.

 

L’ensemble des membres et des organes seront touchés par cette piété.

 

Et la preuve se trouve dans la parole du Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم, quand il a dit :

 

«Assurément, il y a dans le corps un morceau de chair.

Quand il est pur, en bonne santé, tout le reste du corps l’est également.

Et quand il est malade, corrompu, tout le reste du corps l’est également.

Certes, ce morceau de cher c’est le cœur»

(hadith authentique rapporté par les imams el Boukhari et Mouslim).

 

Ainsi, le cœur occupe une place essentielle et extrêmement importante.

 

De son bon état dépend le bon état du reste du corps, tout comme sa perversité va entraîner la perversité du reste du corps.

 

Les actes de l’être humain ne sont que la résultante de l’état de son cœur.

 

Le cœur est celui qui ordonne et le reste du corps est un régiment qui obéit sans jamais désobéir ou contrevenir aux ordres de son général, le cœur.

 

Le cœur c’est le chef, et le reste du corps est une troupe, un régiment, qui jamais ne désobéit.

 

De l’état du cœur dépend donc l’état global de la personne.

 

Si son cœur est préservé des maladies, qu’elles soient dues aux ambiguïtés ou aux pulsions, ceci va se transmettre à l’ensemble du corps.

 

Et nous allons citer quelques exemples :

 

Si le cœur d’une personne est en bonne santé, sa langue le sera également. Cette sœur ou ce frère prononcera de bonnes paroles et ne mentira pas, ni ne tombera dans la médisance et la vulgarité.

 

Si son cœur est en bonne santé, son ouïe, ses oreilles, le seront également. Ce frère ou cette sœur n’écoutera que le licite, elle n’écoutera pas la médisance, elle n’écoutera pas la musique, ect.

 

Si son cœur est en bonne santé, ses yeux également le seront. Cette personne n’utilisera pas ses yeux pour regarder l’illicite ou les choses qu’Allâh a interdite.

 

Si son cœur est en bonne santé, cette personne ni ne mangera, ni ne boira d’illicite (haram). Cette personne ne boira pas d’alcool, ne consommera pas de viande non halal, ou les choses qu’Allâh a interdite.

 

Si son cœur est en bonne santé, cette personne utilisera ses pieds pour se rendre dans les lieux qu’Allâh a agréés et il n’utilisera pas ses pieds pour se rendre dans les lieux de haram.

 

Cette personne n’utilisera pas sa main pour voler ou pour frapper, ou pour toucher ce qui lui est interdit.

 

Cette personne n’utilisera pas ses parties intimes dans l’illicite. Elle ne les utilisera que dans ce qu’Allâh a permis.

En résumé, le bon état de son cœur se reflètera sur tous ses organes et c’est pour cela que le messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit ;

 

«Assurément, il y a dans le corps un morceau de cher.

Quand il est pur, en bonne santé, tout le reste du corps l’est également.

Et quand il est malade, corrompu, tout le reste du corps l’est également.

Certes, ce morceau de cher c’est cœur»

(hadith authentique rapporté par les imams el boukhari et mouslim).

 

Ainsi, le cœur occupe une place essentielle, extrêmement importante.

 

De son bon état va dépendre le bon état du reste des membres et des organes.

 

Et c’est pour cela que de la Sounnah nous est parvenu un grand nombre d’invocations que le messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم prononçait concernant le cœur.

 

On peut citer par exemple qu’il صلى الله عليه وسلم disait :

 

«Ô Allâh, accorde à nos âmes la crainte pieuse et purifie les.

Tu es le Meilleur des Purificateurs, Tu es Le Maître Absolu.

Ô Allâh, je recherche protection auprès de Toi contre le fait d’avoir un cœur qui ne ressent pas de crainte.»

 

Et en vérité les invocations prophétiques allant dans ce sens sont très nombreuses.

 

Ainsi, le livre d’Allâh, le Noble Coran, contient la guérison, le remède contre toutes ces maladies, contre tous ces troubles, ces affections, qui atteignent et frappent les gens.

 

Et c’est pour cela, quand on lit le livre d’Allâh, et qu’on lit la description qu’Il a faite en disant qu’il est une guérison pour les gens, il faut saisir ce que cela veut dire et comprendre cela de manière saine, correcte.

 

Car certaines personnes pensent que lorsqu’on dit que le Coran est une guérison cela veut seulement et uniquement dire que lorsqu’on est malade, ou lorsque l’un de nos proches est malade, on doit réciter du Coran, sur nous même, ou sur la personne malade en soufflant légèrement et ça c’est ce que l’on appelle ar Ruqya ash Shar3iya, l’exorcisme légiféré.

 

Et bien entendu, c’est bénéfique, efficace, légiféré.

 

Et il nous est parvenu de nombreux récits prophétiques montrant que le Prophète صلى الله عليه وسلم se soignait ainsi ou soignait les autres. Il utilisait ce remède et notamment en récitant sourate al Fatiha, le verset du Koursy (Chaise, Siège), qui est le verset le plus important du Coran.

 

Egalement les trois dernières sourates du Coran.

 

Néanmoins il faut faire attention à ne pas réduire la recherche de la guérison par le Coran à la Ruqya uniquement.

 

La Ruqya fait partie de la guérison par le Coran, mais c’est seulement un de ses aspects.

 

La recherche de la guérison par le Coran est bien plus vaste et bien plus complet.

 

Il nous est parvenu un grand nombre de hadith montrant l’importance des ces versets : Le verset du Koursy (Chaise, Siège), les trois dernières sourates du Coran etc. pour nous préserver des dangers et du mal en général.

 

Egalement, dans les invocations du jour et de la nuit, ou les invocations que l’on se doit de dire dans les prières obligatoires, on retrouve la mention de ces versets.

 

On retrouve également leur mentions dans ce qui concerne la protection du serviteur dans son din et son cheminement sur la voie droite, son obéissance à Allâh

 

Tout cela pour dire qu’il ne faut absolument pas réduire le sujet de la recherche de guérison par le Coran à la Ruqya uniquement.

 

La Ruqya fait partie de la guérison par le Coran.

 

Mais la guérison par le Coran est quelque chose de beaucoup plus vaste et de beaucoup plus complet.

 

Egalement, certaines personnes ne lisent jamais le Coran.

 

Elles n’y retournent que lorsqu’elles sont malades.

 

Elles ne se soucient pas de ce à quoi appelle le Coran.

 

Elles ne méditent pas sur la signification profonde des versets.

 

Elles ne lisent pas le Coran, ni ne mettent en application ce vers quoi nous appelle le livre d’Allâh.

 

Et dès qu’elles tombent malades, là, elles vont aller lire le Coran.

 

Il y a ici une erreur car elles ont restreint l’aspect guérisseur du Coran à la Ruqya seulement. Et comme nous l’avons dit, la Ruqya fait partie de la guérison par le Coran.

 

Cependant la guérison par le Coran est quelque chose de beaucoup plus vaste et de beaucoup plus complet.

 

La recherche de la guérison par le Coran, concrètement c’est le fait que le musulman ou la musulmane fasse des efforts pour guérir ses troubles.

 

Pour guérir les maladies du cœur qui le touchent, qu’elles soient dues aux ambigüités ou aux passions.

 

Le musulman et la musulmane doivent se soigner en utilisant le livre d’Allâh.

 

C'est-à-dire, comme a dit ibn al Qayyim, le grand savant رحمه الله :

 

«Quand tu lis le noble Coran, et que tu passes par un passage, ou un verset dont tu as besoin, ou qui te concerne, ou qui concerne un vice que tu peux avoir, un mal, ou un défaut, ce qu’il faut faire, c’est répéter le verset ou le passage qui te concerne. Voilà ce qui te sera bénéfique.»

 

Ainsi, tu répètes ou tu relis ce passage avec la présence de ton cœur et tu consultes les ouvrages de Tafsir, les ouvrages d’explication du sens des versets, pour t’aider à mieux saisir la signification du verset. Voilà ce qui te sera hautement bénéfique.

 

Tu dois faire un effort particulier sur ce verset ou ce passage qui te concerne pour soigner ce mal qui te touche, pour guérir cette affection qui ronge ton âme.

 

Et ceci est meilleur pour toi que de lire tout le Coran en entier, tu t’arrêtes sur le verset qui te concerne, tu le relis, tu médites sur sa signification profonde et tu t’aides en cela en consultant les ouvrages de Tafsir.

 

Et ceci sera hautement bénéfique.

 

Et c’est meilleur pour toi que de lire tout le Coran en entier sans rien méditer, sans la présence du cœur.

 

Parfois on va lire le Coran et on passe sur un verset qui nous concerne.

 

On va passer par un passage qui pourrait nous aider à soigner un de nos vices ou un de nos défauts, mais on va lire le passage sans faire attention, comme si on n’était pas concernés ou comme si le Coran s’adressait à un autre peuple, alors que le Coran s’adresse à nous.

 

Et nous sommes dans un grand besoin de le prendre comme remède, pour soigner les maladies de nos cœurs.

 

Ainsi, pourquoi ne nous attardons nous pas sur les versets coraniques ?

 

Pourquoi ne recherchons nous pas la guérison de nos troubles dans le livre d’Allâh, le livre du Seigneur des cieux et de la terre ?

 

Quand nous lisons le Coran, nous passons par des versets bénis, des versets grandioses et bénéfiques pour soigner nos cœurs de ces ambiguïtés et de ces pulsions.

 

Mais l’effet sur nous est faible, voire inexistant, pourquoi ?

 

Parce que l’on ne médite pas sur la signification de Ses versets, parce que l’on n’accorde pas d’importance à la parole d’Allâh en vérité, on ne cherche pas à comprendre le sens profond de tel ou tel verset.

 

On passe sur le verset, et on lit le suivant, et ainsi de suite.

 

La seule chose qui nous intéresse, c’est de finir la sourate, ou de clôturer notre lecture du Coran.

 

La seule chose qui nous intéresse c’est de savoir dans combien de temps j’aurai fini de lire le Coran.

 

Alors qu’en vérité on devrait se dire :

 

« Dans combien de temps vais-je utiliser ce noble Coran comme un remède ? »

« Dans combien de temps vais-je me guérir avec ce Coran. »

« Dans combien de temps, telle ou telle maladie que j’ai, tel ou tel péché, ou tel ou tel vice qui me ronge va me quitter par l’effet du Coran sur moi ? »

 

Alors oui, le Coran est une guérison, un remède, mais comment pouvons nous espérer guérir si nous n’utilisons pas ce remède tel qu’il doit l’être ?

 

Le musulman et la musulmane doivent méditer sur la signification du noble Coran.

 

Ils doivent saisir ce qui est voulu par tel ou tel verset.

 

Ils doivent lire le livre d’Allâh avec la présence effective et réelle de leur cœur.

 

Le musulman et la musulmane doivent méditer sur les significations des versets du Noble Coran. Ils doivent saisir ce qui est voulu par tel ou tel verset.

 

Ils doivent lire le livre d’Allâh avec la présence effective et réelle de leur cœur.

 

Et c’est pour cela qu’Allâh nous dit (traduction rapprochée) :

 

«Ne méditent-ils donc pas sur le Coran? S'il provenait d'un autre qu'Allâh, ils y trouveraient certes maintes contradictions!» (Sourate an Nisa verset 82)

 

Et Allâh nous dit également (traduction rapprochée) :

 

«Ne méditent-ils pas sur le Coran? Ou y a-t-il des cadenas sur leurs coeurs ?» (Sourate Mouhammad verset 24)

 

Et Allâh nous dit également (traduction rapprochée) :

 

«Ne méditent-ils donc pas sur la parole (le Coran)?» (Sourate Al-Mou’minoun verset 68)

 

Et Allâh nous dit aussi (traduction rapprochée) :

 

«[Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets et que les doués d'intelligence réfléchissent !» (Sourate Sad verset 29)

 

Et Allâh nous dit également (traduction rapprochée) :

 

«Certes, ce Coran guide vers ce qu'il y a de plus droit» (Sourate Al-Isra verset 9)

 

Ainsi la guidance contenue dans le livre d’Allâh, sa guérison, son effet bénéfique, tout cela est lié au fait de comprendre et de saisir ce qu’Allâh nous a révélé.

 

Il faut s’attarder sur les versets, méditer leur signification profonde chercher à réellement saisir ce qu’ils signifient.

 

Certains parmi les compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم ont mis parfois 7 années pour mémoriser une seule et unique sourate, alors qu’ils étaient capables de le faire en un mois.

 

Pourquoi ont-ils mis 7 ans à mémoriser une seule et unique sourate alors qu’ils étaient capables de le faire en un mois ?

 

Car ils voulaient saisir et comprendre la parole d’Allâh.

 

Ce qu’ils voulaient et désiraient c’est saisir et comprendre la parole d’Allâh, méditer sérieusement sur ce qu’elle englobe, méditer sérieusement sur telle ou telle sourate, ce qu’elle ordonne et clarifie, pour véritablement le mettre en pratique dans leur vie de tous les jours.

 

Leur objectif n’était pas de terminer la lecture complète du Coran sans avoir compris et intégré en eux même la parole d’Allâh, sans avoir utilisé le Coran comme un remède efficace.

 

Aussi nous demandons à Allâh de faire du Coran un remède efficace pour nous et pour nos maladies, pour les troubles qui rongent nos cœurs.

 

Récitation coranique : 'Abdoullah as-Sa'oudi

Traduit par souleyman abou maryam

Retranscrit par Oum Ibrahim

Publié par audio-sunnah.com

Cheikh 'Abder Razzâq Al 'Abbâd Al Badr  الشيخ عبد الرزاق بن عبد المحسن العباد البدر

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