La patience dans la recherche de la science

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La patience dans la recherche de la science

Abû ad-Dardâ a dit :

 

"Qu'ai-je à voir les savants d'entre vous s'en aller, et les ignorants ne pas apprendre ?

Apprenez, car le savant et l'étudiant sont associés dans la récompense."

 [As-Siyar 2/347]

Ibn `Abbâs rapporte :

 

"Lorsque le Messager d'Allah -salla Llahu 'alayhi wa salam- décéda, je dis à un homme des Ansârs : "Allons interroger les Compagnons du Prophète -salla Llahu 'alayhi wa salam- car ils sont encore nombreux."

Il répondit : "Tu m'étonnes, ô Ibn `Abbâs ! Penses-tu que les gens auront besoin de toi, alors qu'on compte parmi eux autant de Compagnons du Prophète ?"

Il délaissa cela, mais moi je m'y suis attelé.

On me rapportait parfois un hadith d'un homme, et j'allais le trouver alors qu'il faisait une sieste.

Je m'allongeais sur mon vêtement devant sa porte, et le vent me couvrait de poussière.

L'homme sortait ensuite, me voyait, et disait : "Ô cousin du Messager d'Allah ! Pourquoi n'as-tu pas envoyé quelqu'un me trouver afin que je vienne à toi ?"

Je répondais : "Je suis plus en devoir de venir te trouver et de t'interroger. L'homme [auquel j'avais fait la proposition] resta ainsi, jusqu'à ce qu'il voit les gens se presser autour de moi, et il dit : "Ce jeune est plus sensé que moi." 

 [As-Siyar 3/242]

 

`Ikrimah rapporte :

 

"Ibn `Abbâs mettaient des liens à ses pieds pour apprendre le Coran et la Sunna."

 [As-Siyar 5/14]

 

Mâlik ibn Abî `Âmir rapporte :

 

"Un homme vint trouver Talhah et lui dit : "Vois-tu ce yéménite - Abû Hurayrah- qui est plus savant que vous ? Nous entendons de lui des choses que nous n'entendons pas de vous."

Il répondit : "Concernant le fait qu'il ait entendu du messager d'Allah -salla Llahu 'alayhi wa salam- des choses que nous n'avons pas entendues, cela ne fait aucun doute, et je vais te dire pourquoi : nous avions des familles, et ne nous rendions auprès du Messager d'Allah -salla Llahu 'alayhi wa salam- qu'au matin et au soir, alors qu'il était pauvre, dénué de biens, et il se tenait constamment à la porte du Messager d'Allah -salla Llahu 'alayhi wa salam-."

 [As-Siyar 1/37]

 

Shu`bah a dit :

 

"Si tu vois un encrier chez quelqu'un, sois miséricordieux envers lui, et si tu disposes de quelque chose, nourris-en le." 

 [As-Siyar 7/225]

 

Sufyân at-Thawrî a dit :

 

"L'homme doit contraindre son enfant à la recherche de la science, car il en est responsable."

 [As-Siyar 7/273]

 

Abû Hamzah a dit :

 

"Je me suis rendu chez Ibrâhîm as-Sâ'igh pendant plus de vingt ans, et personne chez moi ne savait où j'allais et d'où je revenais."

 [As-Siyar 7/386]

 

On demanda à Ibn al-Mubârak :

 

"Jusque quand écriras-tu la science ?"

Il répondit :"Il se peut que je n'ai pas encore écrit la parole qui me sera profitable."

 [As-Siyar 8/407]

 

Sufyân ibn `Uyaybah dit à un homme :

 

"Quel est ton métier ?"

-L'étude du hadith.

" Alors annonce la ruine de ta famille !"

 [As-Siyar 8/461]

 

Muhammad ibn Yahyâ Ibn Sa`îd rapporte de son père :

 

"Je sortais de chez moi pour la recherche de la science, et n'y revenais qu'après la nuit tombée."

 [As-Siyar 9/183]

 

Abû `Ubayd al-Qâsim ibn Sallâm a dit :

 

"J'ai composé cet ouvrage (Al-Gharîb) pendant quarante ans.

Parfois j'apprenais un enseignement de certains et l'inscrivais dans l'ouvrage, sans pouvoir ensuite dormir la nuit, tant cela me rendait joyeux.

Et aujourd'hui, l'un de vous vient me trouver, reste à mes côtés quatre ou cinq mois, puis me dit : je suis resté longtemps."

 [As-Siyar 10/496]

 

Khalf Ibn Hishâm a dit :

 

"Une question de grammaire m'a posé problème, et j'ai dépensé quatre-vingt mille dirhams pour la maîtriser."

 [As-Siyar 8/107]

 

Ahmad Ibn Sa`îd ar-Ribâtî rapporte :

 

"J'ai entendu Ahmad ibn Hanbal dire : Nous avons appris cette science avec humilité, et nous ne la donnons qu'avec humilité."

 [As-Siyar 5/14]

 

Yahyâ ibn ad-Dhuhlî rapporte :

 

"Je suis allé trouver mon père, en plein été, à l'heure de la sieste, alors qu'il était dans sa bibliothèque, une lampe devant lui, occupé à écrire.

Je lui dit : Ô père ! c'est l'heure de la prière, et tu restes dans la fumée de cette lampe en plein jour, pourquoi ne te ménages-tu pas ?

Il me répondit : Ô mon enfant ! Tu me dis cela alors que je suis avec le Messager d'Allah, ses Compagnons, et leurs successeurs ?"

[As-Siyar 12/279]

 

Abû al-Azhar a dit :

 

"Je me suis rendu chez `Abd ar-Razzâq si tôt que je suis arrivé avant qu'il ne sorte pour accomplir la prière de l'aube.

Lorsqu'il sortit, il me vit et dit : "Tu étais là hier ?"

Je lui répondis : Non, mais je suis sorti de nuit.

Cela lui plut, et lorsqu'il conclut la prière de l'aube, il m'appela et m'enseigna ce hadith, à moi seul, en dehors de mes compagnons."

[As-Siyar 12/367]

 

Al-Bukhârî a dit :

 

"Je suis allé trouver Âdam ibn Abî Iyyâs, et suis resté jusqu'à épuiser ma nourriture et manger de l'herbe, sans rien dire à personne.

Au troisième jour de cette situation, une personne que je ne connais pas vint me trouver et me donna une bourse de dinars en me disant : Dépense-les pour toi."

[As-Siyar 7/273]

 

Ainsi étaient nos pieux prédécesseurs - éd. Tawbah

 Publié par talibat-ul-3ilm.blogspot.com

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