La récompense d'élever trois filles

Publié le par 3ilm char3i-La science legiferee

La récompense d'élever trois filles

Question :

 

Le Messager d’Allâh صلى الله عليه وسلم a dit :

 

«Quiconque a trois filles, endure envers elles, les aura abreuvées, et habillées, elles seront pour lui une protection contre l’Enfer».

 

Est-ce qu'elles seront une protection pour leur père uniquement ou même la mère est associée à cela ?

 

Je possède - toutes les louanges appartiennent à Allâh - trois filles.

 

Réponse :

 

Le hadith est général pour le père et la mère en vertu de sa parole صلى الله عليه وسلم :

 

«Quiconque a deux filles, aura été bienfaisant envers elles, elles seront pour lui une protection contre l’Enfer».

 

Il en est de même s'il a des sœurs, ou des tantes paternelles, ou des tantes maternelles ou du même genre, s'il aura été bienfaisant envers elles, alors nous espérons par cela le Paradis pour lui.

 

En effet, quand il est bienfaisant envers elles, alors il mérite par cela la récompense immense, on lui interdit l'Enfer et on s'interpose entre lui et l'Enfer en raison de sa bonne œuvre. Cela concerne les musulmans.

 

Ainsi, quand le musulman accomplit ces bonnes œuvres, désirant le Visage d'Allâh, il se peut qu'elles soient la cause de son salut contre l’Enfer.

 

Et le salut contre l’Enfer et l’accès au Paradis ont de nombreuses causes, aussi convient-il au croyant d'y aspirer en grande quantité.

 

Et l'islam lui-même est l'unique base et la principale cause pour l'entrée au Paradis et le salut contre l'enfer.

 

Il y a là des œuvres que si le musulman les accomplies, il entrera, par leurs causes, au Paradis et sera sauvé de l'enfer, comme celui qui pourvoit aux besoins des filles, ou des sœurs, il aura été bienfaisant envers elles, elles lui seront une protection contre l'Enfer.

 

Et de même, celui dont meurent trois enfants n'ayant pas atteint la puberté et la responsabilité de l'obéissance et la désobéissance, ils seront pour lui une protection contre l'Enfer.

 

Ils dirent «Ô Messager d'Allâh, et deux (enfants) ?»,

il répondit : «et deux (enfants)», et ils ne l’interrogèrent pas au sujet d’un seul (enfant).

 

Et il est authentifié de lui صلى الله عليه وسلم qu'il a dit :

 

«Allâh, le Puissant et Majestueux dit (traduction rapprochée du sens) : «Il n'y a pas de récompense, pour Mon serviteur croyant à qui J'ai pris son proche parmi les habitants du bas-monde et il espère la récompense, si ce n'est le Paradis».

 

Il - Le Transcendant et le Très Haut - a ainsi montré qu'il n'y a pas pour le serviteur croyant, de récompense auprès de Lui, s'Il prend son proche - c'est-à-dire son être aimé - parmi les habitants du bas-monde, alors il patiente et espère la récompense, si ce n'est le Paradis.

 

Ne serait-ce un seul de nos jeunes enfants morts entre dans ce hadith, si Allâh le saisi et le rappelle à Lui, et son père ou sa mère, ou les deux, patientent et espèrent la récompense, ils auront alors le Paradis, et ceci est un bienfait immense provenant d'Allâh.

 

Et de même l'époux, l'épouse, et tout le reste des proches parents et les amis, s'ils patientent et espèrent la récompense, ils entreront dans ce hadith, en prenant en considération leur préservation de ce qui peut empêcher cela comme mourir sur un des péchés majeurs, nous demandons à Allâh le salut.

 

Extrait de Madjmou' fatawa maqalat moutanawwi’a vol. 4, p. 375

 Publié par forum-alminhadj.com

Cheikh 'Abdel-'Azîz Ibn 'Abdi-llâh Ibn Bâz - الشيخ عبدالعزيز بن عبدالله بن باز

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